On ne peut pas vivre dans une société sans savoir décrypter l’actualité

« Je pense que si les fake news ont tant d’impact, c’est que les gens ne sont pas curieux de l’actualité, or l’actualité est essentielle quand on est citoyen. Elle s’impose d’elle-même, on ne peut pas vivre dans une société sans savoir décrypter l’actualité. Donc ayons des outils pour ça, parce que des fake news, il y en aura toujours, il y en a toujours eu. Dans les villages, avant, c’était une personne qui balançait des nouvelles, mais le temps que ça passe de bouche à oreille, la nouvelle arrivait avec tout un tas d’interprétations en plus donc voilà. Effectivement il y a des fake news, Trump s’est fait élire grâce à ça, on est dans un monde qui fonctionne beaucoup plus rapidement, vu les médias, les réseaux sociaux etc. » Journaliste, ex-La Marseillaise.

 

Le journaliste qui a propagé une fake news n’est peut- être pas assez armé

« Le journaliste qui a propagé une fake news n’est peut- être pas assez armé. La limite du journaliste c’est sa charte déontologique qui est claire là-dessus. Mais après, libre à chaque journaliste d’avoir conscience de cette charte quand il écrit, quand il tourne, quand il prend du son et puis de répondre aux exigences de cette charte. » Journaliste, ex-La Marseillaise.

 

Notre crédibilité tient parce que toutes les informations que nous diffusons sont bétons

« France Info et tous les grands médias ont, depuis le début de l’année, des rubriques qui décryptent les fake news. Nous sommes vraiment engagés, notamment depuis l’élection de Donald Trump, dans ce combat. Notre crédibilité tient parce que toutes les informations que nous, service public, diffusons, sont bétons. Lorsqu’il y a des fake news, on le dit, on le démontre. Nous avons par ailleurs créé des émissions qui les démontent, jusque dans le 20h de France 2.»   Rédacteur en chef, France Info/France Télévisions.

 

Les réseaux sociaux […] c’est aussi un espace avec des dérives, très critiqué, en particulier pour la problématique des fake news.

« En général, je pense que les réseaux sociaux sont quelque chose de très positif pour la société en général puisqu’ils permettent de donner la parole au peuple, comme nous l’avons vu avec les Printemps Arabes. Certes, c’est aussi un espace avec des dérives, très critiqué, en particulier pour la problématique des fake news ». Journaliste pigiste,  Slate, BibliObs.

 

 

 

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