Je ne prétends pas couvrir l’ensemble des questions. C’est un choix éditorial
« Sur Mediapart, je couvre le champ du social : l’emploi, le chômage, la pauvreté ou bien encore le mouvement des Gilets jaunes. Mais je ne prétends pas couvrir l’ensemble de ces questions, je mets par exemple plus en avant la question des salariés que du patronat. Cela ne m’empêche pas de couvrir également le patronat, mais je passe moins de temps à couvrir les stratégies patronales, les discussions autour du management, que je ne passe de temps à raconter les conflits sociaux. C’est un choix éditorial. Mais à l’intérieur de ce choix, je reste rigoureuse sur les faits tels qu’ils se déroulent : je n’invente pas de chiffres, de citations et je ne tords pas la réalité ou un discours de ministre. »
Journaliste 1, Mediapart

La rédaction entière se mobilise pour varier les angles et les traitements
« Mediapart a eu la démarche intéressante d’apporter une forme de pluri-traitement médiatique, dans le sens où nous n’avons pas abordé ces questions uniquement d’un point de vue social, mais également politique et écologique. Toute l’équipe travaille ensemble, les frontières ne sont pas nettes entre nos services et cela permet à une rédaction entière de se mobiliser pour varier les angles et les traitements. »
Journaliste 1, Mediapart

Nous donnons la parole à tout le monde, mais…
« lorsque nous travaillons, évidemment nous donnons la parole à tout le monde, mais vous trouverez plus de récits sur des salariés plutôt que sur des patrons qui ont du mal à embaucher. Une particularité chez Mediapart est le fait que la question des mobilisations est assez bien traitée et valorisée, ce qui n’est pas le cas dans d’autres médias. En général, il est considéré que les journalistes qui s’en occupent – nous sommes deux à nous en occuper – ont du temps pour travailler sur ces questions. Ce travail sera valorisé et mis en avant. »
Journaliste 2, Mediapart

Si d’autres médias traitent bien de ces sujets, nous serons moins tentés de le faire
« Nous essayons de traiter les mouvements sociaux au maximum, mais il y a deux critères : qu’est-ce que cela raconte, quelle histoire ? Et si nous n’en parlons pas, est-ce que d’autres en parleront ? C’est-à-dire que si une mobilisation est très couverte et qu’on manque de temps, si d’autres médias traitent bien de ces sujets, nous serons moins tentés de le faire. »
Journaliste 2, Mediapart

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